Marion : les différences culturelles

Marion a 20 ans et finira bientôt la deuxième année de ses études en International Business Management (IBM), une formation de l’Institut Universitaire de Technologie (IUT) de Colmar et de l’Université de Haute-Alsace (UHA). Grâce à sa formation, elle est amenée à étudier en France, en Suisse et en Allemagne. Dans le cadre des activités d’engagement interculturel accompagnées par NovaTris, Marion a réalisé une planche de BD.

Marion, où suis-tu tes études actuellement ?

« J’étudie actuellement à Colmar, en français. Notre promotion, composée de Français, de Suisses et d’Allemands, change de pays et de langue chaque semestre. Nous alternons donc entre l’IUT de Colmar (cours en français), la Duale Hochschule de Lörrach (cours en allemand) et la Fachhochschule Nordwestschweiz de Bâle (cours en anglais). En trois ans et demi, nous étudions les domaines généraux de l’économie et du management et cumulons plus d’un an de stage. Grâce à cette internationalité, nous validons 4 diplômes : Licence éco-gestion, Bachelor of Arts, Bachelor of Sciences, DUT Techniques de commercialisation. »

Tu as réalisé une planche de BD parlant de l’interculturalité : peux-tu nous expliquer ce que représentent tes dessins et ce que tu as choisi d’y représenter ?

« Je voulais montrer les différences culturelles de manière humoristique. La planche reflète des singularités propres aux Allemands, Suisses et Français, qui me font rire et qui, vues de l’extérieur, peuvent paraître étranges. Étant étudiante dans un contexte international, je n’ai pu que constater la force de ces différences ! L’addition de toutes ces nationalités et donc de ces différences crée des synergies incroyables. Au final, elles deviennent bienvenues et valorisées. C’est en se confrontant à la culture de l’autre que l’on se rend compte de sa singularité et du pouvoir de celle-ci. Il appartient à chacun de se faire sa propre interprétation, mais les scènes que j’ai dessinées sur cette planche sont des scènes que l’on peut observer à l’université et qui reflètent bien le quotidien de notre cursus. »

Tu suis actuellement une formation trinationale qui t’a permis de vivre des expériences interculturelles : qu’est-ce qui t’a particulièrement plu dans cette expérience ?

« J’ai en effet étudié en Suisse et en Allemagne et j’ai aussi effectué des stages dans ces deux pays. Ce qui m’a particulièrement plu est le fait de ne jamais m’ennuyer et d’être toujours en mouvement. En étudiant dans des universités non-françaises, je me suis enrichie culturellement parlant, ne serait-ce qu’à travers les interactions avec les différentes administrations et en constatant les différences architecturales des universités. »

Peux-tu nous partager ton (tes) meilleur(s) souvenir(s) ?

« C’est surtout des stages que je garde les meilleurs souvenirs et apprentissages ! Partir seul pour travailler dans une autre langue était pour moi un grand challenge, ce n’est pas facile mais c’est extrêmement bénéfique ! J’ai essayé d’absorber au mieux le meilleur des deux cultures et de m’en inspirer.

Pour parler d’un de mes meilleurs souvenirs en relation avec l’interculturalité, je citerais les voyages et les week-ends d’été que nous avons passés entre amis français, suisses et allemands, où nous avons visité les différentes villes dans lesquelles chacun effectuait son stage. »