Catherine, peux-tu nous présenter ton parcours ?
J’ai rejoint l’aventure IBM en 2018 à la suite d’un cursus scientifique au lycée.
Je n’ai pas fait AbiBac, contrairement à beaucoup d’autres mais j’ai fait section européenne allemand. Je savais que je voulais concilier les langues avec un domaine et on m’a parlé du concept des cursus bi-/ tri-nationaux et d’IBM en particulier. Ces cursus sont moins connus dans le Nord de l’Alsace, ce que je trouve particulièrement dommage. Pas besoin d’être bilingue dès le départ selon moi, si on se débrouille en langue et qu’on a surtout la volonté d’apprendre on peut très bien y arriver. Entre les semestres en Suisse et en Allemagne on apprend l’allemand sur le tas car c’est là qu’on est « dans le bain ». L’apprentissage de l’allemand s´est poursuivi lors de mes différents stages en Allemagne et en Suisse.
Après 3 belles années qui m’ont tant appris, j’ai suivi mon envie d’explorer et suis partie faire mon stage de fin d’étude à Zürich dans le secteur de l´énergie dans le domaine commercial et la gestion de projet. J’ai ensuite souhaité prolonger ce stage à Berlin et je travaille maintenant dans le service Recherche et Développement sur des thématiques liées à la RSE et au développement durable des produits.
Tu as créé un compte Instagram dans le cadre des activités d’engagement interculturel accompagnées par NovaTris.
Peux-tu nous dire ce qui a motivé ton projet ?
NovaTris m’avait proposé de faire un « regard d’étudiant sur la mobilité ». J’ai vu le Fast and Curious des Regio Chimica et je me suis dit que j’aimerais bien aussi proposer un contenu sympathique et dynamique en lien avec l’audiovisuel.
J’ai décidé de créer le compte Instagram @cathinberlin afin de partager mon expérience étudiante à l’étranger. Je me suis aussi dit que cela me pousserait à prendre des initiatives pour faire des choses que je n’aurais peut-être pas faites sur place. Le compte m’a poussé à chercher l’histoire des endroits où j´allais pour rendre également mon post Instagram informatif.
Berlin pour moi en trois mots c’est : multiculturel, ouvert d’esprit et au style alternatif.
Ce qui me plaît dans cette ville c’est la diversité ! Entre les personnes dans la rue qui ont un style unique et affirmé et également la diversité culturelle riche et variée, il y en a pour tous les goûts.
Mon top 3 des meilleures adresses serait :
- Tränenpalast – Le palais des larmes – Ancien point de douane de la gare de Friedrichstrasse entre Berlin Est et Ouest, ce lieu explique à l’aide d’un audioguide court sur le smartphone les principaux enjeux de cette période
- La Coupole du Reichstag – Avec une vue sur le centre de Berlin, la visite de la coupole du Reichstag donne un aperçu des monuments principaux de la ville (pensez à réserver vos billets en ligne au préalable)
- Mauerpark – Se balader un dimanche entre le marché aux puces et les différents artistes
L’été à Berlin est également très sympa, entre les nombreux lacs et Biergarten.
Au premier semestre, tu as effectué ta mobilité à Zürich. Que retiens-tu de ton expérience de mobilité/ de ton expérience interculturelle là-bas ? Qu’as-tu particulièrement apprécié ?
Habiter à Zürich, une sacrée expérience ! Le niveau de vie n’est pas le même, mais j’ai beaucoup apprécié le cadre de vie entre les lacs et les montagnes ! C’est propre, on ne craint pas de laisser son vélo dehors et le pays est très bien desservi par les transports en communs (ÖV). Il est très facile de prendre le train et aller faire une rando ou d’y emmener ses skis et se rendre sur les pistes.
Mon expérience professionnelle en Suisse m’a permis de perfectionner mon Schwyzerdütsch même si cela reste mon plus gros obstacle car il est ancré dans la culture. De plus les Suisses travaillent plus qu´en France, minimum 40h par semaine.
Vue sur Zürich depuis le Lindenhof Zürichsee
Mon conseil serait d´aller au-delà d´une mobilité dans le bassin transfrontalier. Cela est une bonne opportunité mais le fait d’aller encore un peu plus loin est une expérience sans cadre, en immersion à 100%... J’ai énormément apprécié Berlin, c’est jeune et dynamique… Je ne peux que conseiller aux étudiants de faire une mobilité, le fait de se retrouver vraiment seule m’a permis d’en apprendre plus sur moi-même.
Et après le stage et la licence IBM ?
Je vais faire une année de césure l´année prochaine afin de préparer certains concours pour l´entrée en Master et faire d´autre expériences professionnelles. Ensuite je souhaite faire un Master idéalement dans les pays scandinaves et m´orienter dans le développement durable.